jeudi 22 mars 2007

Ce que tente le lobby contre nous

Vous n’avez pas forcément lu Le Canard Enchaîné paru hier. Je vous résume donc. D’une part, Jean-Luc Porquet consacre à notre livre une critique excellente, qui nous a, bien entendu, fait un grand plaisir (page 5). Mais en regardant de plus près, il y avait un autre article sur nous, intitulé Une attaque pas très net(te). Vous lirez peut-être les deux, mais je vous dois un commentaire.
Jusqu’ici, je n’avais pas voulu citer les adresses de nos adversaires, souvent anonymes, qui ont créé sur le Net des sites pour nous agresser. Je ne souhaitais pas faire la moindre publicité à ces ruffians, qui n’aiment rien tant qu’on parle d’eux. Mais puisque le secret en a été éventé par Le Canard, je n’ai plus de raison de demeurer discret.
Or donc, le lobby des pesticides a envoyé contre nous ses chevau-légers les moins ragoûtants. Officiellement, aucun lien n’existe – ni n’existera, soyez-en certains – entre l’industrie et ces affidés. Mais comme l’établit formellement Le Canard, les passerelles sont bel et bien là. C’est une confirmation que le livre, notre livre, leur fait mal. Et comment cacher notre satisfaction ?
Mais il y a un mais de taille. Les attaques contre nous sont basses, et utilisent des méthodes techniques éprouvées, qui sont celles de la rumeur, de la calomnie, de la désinformation. Par exemple, le site évoqué par le Canard, www.alerte-environnement.org, me consacre plusieurs pages, avec ce titre : Fabrice Nicolino sur les traces de Thierry Meyssan. Que voulez-vous répondre à cela ? D’une part, l’expression “ sur les traces ” est polysémique, et peut, chez les gens de bonne foi, être comprise de plusieurs manières. D’autre part, l’auteur anonyme se moque éperdument d’être crédible. Dans le texte qui accompagne ce nauséabond préambule, il n’y a, bien entendu, rien, RIEN qui puisse me raccrocher à Meyssan.
La petite crapule anonyme qui m’attaque sait parfaitement que j’ai précisément attaqué en son temps Meyssan, impardonnable, mais c’est justement cela qui le fait rire en solitaire. L’important est ailleurs : il compte ardemment sur la cécité, l’imbécillité du Net quand ce réseau se met à tourner en rond. Il espère créer une sorte de rumeur contre moi, pour me discréditer, pour que certains esprits faibles reprennent ses vilenies, sans rien comprendre au jeu.
Les anonymes qui nous attaquent savent ce qu’ils font. Et ils représentent des intérêts puissants. Notre seule arme, je vous le dis une nouvelle fois, c’est notre livre. Ce qu’il contient de terribles révélations sur un lobby industriel, et dont ne parlent justement pas les lobbyistes masqués. Car ils savent bien que nous avons établi une vérité essentielle. Nous ne prétendons pas avoir raison en tout ni sur tout. Nous sommes en revanche certains d’avoir mis au jour un lobby industriel dangereux pour la santé des vivants, mais aussi pour la démocratie.
Lecteurs, plus que jamais, et pardonnez-moi d’être solennel, cette histoire est entre vos mains. Nous ne demandons rien, sinon d’être lus. À demain.
Fabrice Nicolino

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce livre doit provoquer une marée...verte salutaire

Anonyme a dit…

Tenez-bon !
La force d'Internet, c'est justement que les lobbys ne peuvent le contrôler.
Comme dit Jacques Attali, cela devrait conduire à plus de transparence - il sera de plus enplus difficile dans le futur de cacher des infos - à condition que des médias comme le Canard Enchaîné continuent d'exister !
Nicolas d'Aix en Provence

Anonyme a dit…

bien vu! non mais! le blog que vous citez (et que j'ai visité avant le votre et suite aux révélations du canard) est peu ragoutant. Tellement anonyme que ça devrait alerter en effet le lecteur.
Bon c'est pas tout, il va falloir lire votre bouquin maintenant ;-)
Salut!

Anonyme a dit…

Il y a des bugs sur le site : impossible d'ouvrir la vidéo des lobby ni les fichiers radio à part terre à terre de France culture. Dommage mais c'est peut être mon ordi qui n'est pas performant ?

Anonyme a dit…

Difficile de se faire une idée sauf à acheter le livre direct!
ce que je ferai la semaine prochaine. Effet a contrario de la rumeur donc...