Vous savez quoi ? À l’heure où je vous écris ce samedi, vers 17H15, il fait soleil sur Paris, et je ne pense plus qu’au bonheur de la vie sur terre. Même à Paris. Même loin des terres plus belles, plus sauvages, où je suis davantage chez moi. Du soleil. Sur les murs, dans les yeux, sur la peau des humains. Ah ! oublions un instant tout, et le reste. J’espère qu’il vous arrive d’être ainsi heureux, sans autre raison que respirer à la fenêtre.
Quelles sont les nouvelles du front ? Je commence par les bonnes ? Oui, les bonnes.
Ce matin, nous sommes passés dans l’émission de Ruth Stégassy, sur France Culture, Terre à Terre. Dans un faux direct, puisque la séquence a été enregistrée dans un bar parisien en soirée. Inutile de se retenir : Ruth est une excellente journaliste, qui entend, comprend et relaie. Je vous avais dit, je crois, l’insistance du chef du lobby des pesticides, Jean-Charles Bocquet, à se faire inviter au dernier moment dans l’émission. Sur l’instant, j’étais furieux. Mais à la réflexion, je crois que le lobby a eu tort. Sa présence nous a dopés ! Je vous livre le commentaire à chaud d’un ami ardéchois, Frédéric Jacquemart, qui a quitté l’institut Pasteur, où il était chercheur, pour protester contre ses orientations. Il nous a écrit dans la foulée : “ Bravo les amis !
Superbe émission hachement efficace. Merci merci merci. Amitiés. Frédéric ”.
S’il savait comme cela fait du bien, il recommencerait chaque jour !
Superbe émission hachement efficace. Merci merci merci. Amitiés. Frédéric ”.
S’il savait comme cela fait du bien, il recommencerait chaque jour !
Vers 13h30, j’ai retrouvé l’ami François (Veillerette) devant France Inter, où nous devions passer en direct dans l’émission de Denis Cheissoux, CO2 Mon Amour. Et nous y sommes allés, gaillardement. Avons-nous réussi à bien vous parler de notre livre et des pesticides ? J’avoue que je n’en sais rien, et que j’attends avec impatience vos éventuels commentaires. Il n’empêche, et c’est à l’honneur de ce pays, et de Denis Cheissoux, que nous avons pu attaquer avec véhémence – j’aime bien le son de ce mot – l’empoisonnement collectif par les pesticides.
Au retour, j’ai acheté L’Huma en kiosque, pour la première fois depuis probablement une éternité, parce que François et moi y signions une tribune libre, annoncée en “ une ”. Son titre ? “ Jaurès n’aurait pas aimé les pesticides ”. Si ça vous fait sourire, tant mieux, car le titre est de moi.
Voilà pour les bonnes nouvelles. Non, j’ai oublié que tout indique que le livre bouge, marche, intéresse, intrigue, passionne. Tous les indicateurs le disent, une grosse semaine après la sortie. Mais rien n’est fait encore, et tout dépend absolument de vous. De votre accueil, de vos réactions, du bouche-à-oreille. Nous ne vous demandons pas, en aucune manière, de soutenir “ abstraitement ” notre livre. Mais en tout cas de l’entrouvrir, et de le regarder d’un peu près. On en reparlera un peu plus tard.
Côté noir, et même s’il est trop tôt pour vous livrer des détails, le lobby mord. Et c’est normal. Mais quelles méthodes de voyous ! Nous avons écrit un livre dur, critique, explosif parfois, mais avec la volonté assumée de rendre aux hommes de cette histoire leur épaisseur, leur humanité. Même à un type comme Fernand Willaume, le créateur du lobby. Nos adversaires – faut-il dire ennemis ? – d’aujourd’hui ont eux créé de toutes pièces un site Internet anonyme, à partir duquel ils attaquent, mélangeant comme de juste le vrai et le faux, nos itinéraires de personnes. Je ne veux toujours pas donner leur misérable adresse, car je ne suis pas leur agent publicitaire. Qu’ils sachent que ni François ni moi ne sommes du genre à plier si peu que ce soit. Nous continuerons, je vous le jure. Mais avec vous tous. Oui, avec vous tous. À demain.
Fabrice Nicolino
Au retour, j’ai acheté L’Huma en kiosque, pour la première fois depuis probablement une éternité, parce que François et moi y signions une tribune libre, annoncée en “ une ”. Son titre ? “ Jaurès n’aurait pas aimé les pesticides ”. Si ça vous fait sourire, tant mieux, car le titre est de moi.
Voilà pour les bonnes nouvelles. Non, j’ai oublié que tout indique que le livre bouge, marche, intéresse, intrigue, passionne. Tous les indicateurs le disent, une grosse semaine après la sortie. Mais rien n’est fait encore, et tout dépend absolument de vous. De votre accueil, de vos réactions, du bouche-à-oreille. Nous ne vous demandons pas, en aucune manière, de soutenir “ abstraitement ” notre livre. Mais en tout cas de l’entrouvrir, et de le regarder d’un peu près. On en reparlera un peu plus tard.
Côté noir, et même s’il est trop tôt pour vous livrer des détails, le lobby mord. Et c’est normal. Mais quelles méthodes de voyous ! Nous avons écrit un livre dur, critique, explosif parfois, mais avec la volonté assumée de rendre aux hommes de cette histoire leur épaisseur, leur humanité. Même à un type comme Fernand Willaume, le créateur du lobby. Nos adversaires – faut-il dire ennemis ? – d’aujourd’hui ont eux créé de toutes pièces un site Internet anonyme, à partir duquel ils attaquent, mélangeant comme de juste le vrai et le faux, nos itinéraires de personnes. Je ne veux toujours pas donner leur misérable adresse, car je ne suis pas leur agent publicitaire. Qu’ils sachent que ni François ni moi ne sommes du genre à plier si peu que ce soit. Nous continuerons, je vous le jure. Mais avec vous tous. Oui, avec vous tous. À demain.
Fabrice Nicolino