samedi 24 mars 2007

La fraternité existe bel et bien

Heu-reux ! Je suis (raisonnablement) heureux, et je suis bien obligé de vous l’avouer. Je n’ai pas demandé à François, mais j’ai dans l’idée qu’il partage mon sentiment. Bien sûr, le lobby des pesticides continue ses attaques et ses basses manœuvres. Et ça, ce n’est pas très drôle à vivre. Mais d’un autre côté, les signaux plus que positifs abondent, et c’est de ceux-là que je souhaite vous parler.
D’abord une mention spéciale pour Serge Orru, le directeur du WWF-France. François et moi lui avions envoyé notre livre dès le début, et depuis, silence total. Je dois reconnaître que cela me turlupinait, car je sais l’homme réceptif, réactif, chaleureux. Mais la raison de son mutisme était la meilleure de toutes : il lisait ! Soigneusement, comme il sied. Et son commentaire, qui figure en bonne place sur la page d’accueil de notre site, nous honore profondément. Je n’ajouterai aucun commentaire, qui serait nécessairement superflu. Sauf celui-ci : quand, arrivé à ce niveau de responsabilité, on se mouille de la sorte, c’est qu’on est sincère, c’est qu’on est vrai. Et Serge fait donc désormais partie de notre famille, qu’il le sache.
Elle est grande, elle est large, elle ne cesse de s’agrandir. Corinne Lepage, que j’ai pourtant bousculée jadis dans la critique d’un de ses livres, a jeté toute rancune à la rivière. Et je l’applaudis des deux mains. Philippe Desbrosses nous a non seulement donné un commentaire élogieux, mais aussi, en direct, des claques dans le dos, et des grands sourires. À te voir, Philippe !
Pierre Athanaze, l’ami des hommes et des bêtes, a immédiatement réagi, de même que notre chère Nelly Pégeault, ainsi qu’Antoine Bosse-Platière, François de Beaulieu, Frédéric Jacquemart, alors que le livre n’était pas sorti, et qu’ils avaient dû souvent se contenter d’épreuves au triste format PDF. S’ils pouvaient savoir le bien qu’ils nous ont fait !
Merci évidemment à Allain Bougrain Dubourg – comment oublier ce vaillant défenseur des oiseaux ? – et à Jean-Jacques Bailly, de cette Confédération paysanne chère à nos cœurs. Et à Pierre Pfeffer, pour qui je n’ai que tendresse et admiration. Et à Bernard Pintureau, que je ne connais pas, mais dont l’audace tranquille m’ébouriffe.
Que les autres me pardonnent, à commencer par les journalistes, qui nous aident tant. Mais que chacun sache que je n’oublie personne dans mes actions de grâce. Et sûrement pas Dominique Guillet, le fondateur de Kokopelli, l’illustre association de sauvegarde de la vie et des semences. Je dois le voir tout prochainement dans le Sud, et il m’envoie ce dimanche un mel dont j’extrais ceci : “ On a lancé votre bouquin dans notre boutique en ligne aujourd'hui. Jocelyn en a vendu 40 sur son stand le week-end passé ”.
Nous savions bien que nous n’étions pas seuls. Mais sentir tout près de soi cette présence fraternelle, c’est tout autre chose, croyez-moi sur parole. Nous avons encore de rudes bagarres devant nous. Et nos adversaires imagineront de nouveaux pièges pour tenter de contrer notre livre et ses révélations. Mais vous êtes là, toujours plus nombreux. Continuez, si vous me permettez d’exprimer un souhait fondamental. À demain.
Fabrice Nicolino

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel dommage les journées ont été decrétées de 24H, cela ne laisse pas assez de TEMPS pour lire, décanter, digérer tous ces Ouvrages percutants.
Mickael