mardi 13 mars 2007

Le livre était presque parfait

Je suis en train de lire un livre. Pas le nôtre, pas celui sur lequel nous avons sué, François et moi. Non, un autre. Quelle aventure, quel souffle ! Oh, je vous préviens, on ne rit pas à gorge déployée. L’histoire est ténébreuse, pleine de fils tordus, de rebondissements, de coups du sort, de violence et de ruse. Par exemple, un type découvre dans sa jeunesse ce que fait vraiment son père, et commence un terrible combat contre son univers dès qu’il est adolescent. Et pendant dix ans, il se bagarre, après avoir rompu avec celui qu’il faut bien appeler un salopard. Lequel finira mal. Comme son fils d’ailleurs.
Pas drôle ? Pas du tout. Ça s’appelle Cosa Nostra, de John Dickie, chez Buchet Chastel. Le livre raconte l’histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours. Eh, j’ai rien dit ! Ou plutôt, si : toute ressemblance avec un autre livre serait le fait d’un hasard tellement extravagant qu’il serait facétieux.
Pour le reste, la journée a été calme, si on laisse de côté les 100 coups de fil que j’ai passés à François et les 100 autres qu’il m’a envoyés.
Notre livre tient une forme olympique, selon Fayard. Et la revue L’Écologiste en a vendu en ligne plus qu’aucun autre. Pour clore le chapitre des réjouissances, sachez que l’ami Dominique Guillet, de Kokopelli, a envoyé un mel – signé, lui – aux falsificateurs du site anonyme créé par le lobby pour nous discréditer. Je vous parlais hier déjà : pas question de donner l’adresse de ces gredins.
Dernier point : cela se confirme, la presse de province bouge. Je vais faire un tour, si vous le permettez. À demain.
Fabrice Nicolino

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